One and a Half, 2008, vêtements de l’artiste, crochets de boucher, sacs plastiques, 122 x 36 x 22 po, photos : Sol Aramendi
Présenté lors de la dernière édition du salon Maison & Objets dans le cadre de l’exposition « Nourritures Primitives », le travail de Tamara Kostianovsky ne laisse pas indifférent. « Cannibalisant » ses propres vêtements, elle recrée des pièces de viandes en tissu, comme d’immenses peluches néanmoins hyperréalistes, poussant à l’extrême la représentation de la chair, des os, des cartilages et des plaques de graisse.
Tournant autour du concept d’Actus Reus (la notion de culpabilité), elle nous force à nous interroger sur « la nature réelle et la violence grotesque » dans le « un cadre de réflexion sur la vulnérabilité de nos existences physiques, la brutalité, la pauvreté, la consommation et les besoins voraces du corps ».
Un sujet très actuel à l’heure des scandales sur la traçabilité de la viande et la surconsommation.
Carroña, 2011, vêtements de l’artiste, 103 x 68 x 28 po