C’est surtout par curiosité, parce qu’il est incapable de s’imaginer la réalisation finale de ses projets, que cet ingénieur du papier aborde son travail. Son talent pour créer des sculptures cinétiques lui a même permis de collaborer avec des scientifiques de l’Université du Michigan afin de travailler à l’échelle nanométrique pour traduire des structures de papier en minuscules pliages. Les chercheurs voient l’origami comme une métaphore pour illustrer des principes scientifiques tandis que Matthew Shlian s’en sert plutôt comme inspiration artistique.