Né à Londres, cet artiste d’origine nigériane interroge le colonialisme et le post-colonialisme dans le contexte de mondialisation actuel grâce à la sculpture, la peinture, la photographie et l’installation. Mais son medium favori reste les tissus africains.
« En réalité, les tissus ne sont pas vraiment authentiquement africains de la façon dont les gens pensent», dit Shonibare. «Ils ont un fond culturel très métissée. Et c’est la fausseté de cette signification que j’aime. C’est ma façon de voir la culture -. C’est une construction artificielle. »En effet aujourd’hui, les principaux exportateurs de tissus africains en l’Europe sont basés à Manchester au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
Il reconstitue notamment des scènes victoriennes à l’aide de mannequins sans têtesvêtus de tissus africains extrêmement colorés.
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