Livia Marin – Broken Things – 2009.
Plâtre, résine, céramique, sérigraphie et/ou transfert selon les pièces.
Ça ressemble à la toile de Jouy ou à la porcelaine de la grand mère qu’on aurait offert à Dalì mais en fait, les œuvres de Livia Marin sont loin de tout cela.
Techniquement et graphiquement le travail de cet artiste chilienne est plus qu’intriguant. Dans le but d’apporter une réflexion artistique sur le régime politique de son pays natal, l’artiste a choisi d’étudier les objets de consommation pour leurs relations indirectes et symboliques avec l’argent, la dictature, le libéralisme et la situation économique de son pays.
L’objet est donc représenté brisé, fondu, dégoulinant et comme envahissant l’espace, sans jamais perdre ses attributs graphiques (couleurs et motifs).
Dans d’autres séries comme Broken Willow, Soft Toys ou encore Nomad Patterns, Livia Marin continue son exploration de l’objet toujours déformé en utilisant des médiums très divers (photographie, installation etc…).
Une artiste assurément inscrite dans son temps.